Qu'est ce que le Covid19 (appelé de son vrai nom SARS Cov 2)
Comprendre la Covid-19
L'ORIGINE DU VIRUS
La COVID-19, un nouveau coronavirus
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau coronavirus, nommé SARS-CoV-2. La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
Les coronavirus sont une famille de virus qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères (comme les détresses respiratoires du MERS, du SRAS ou de la COVID-19).
La dangerosité
La COVID-19 est un virus dangereux parce que :
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau coronavirus, nommé SARS-CoV-2. La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
Les coronavirus sont une famille de virus qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères (comme les détresses respiratoires du MERS, du SRAS ou de la COVID-19).
La dangerosité
La COVID-19 est un virus dangereux parce que :
- il est très contagieux : chaque personne infectée va contaminer au moins 3 personnes en l'absence de mesures de protection ;
- une personne contaminée mais qui ne ressent pas encore de symptômes peut contaminer d’autres personnes.
Les symptômes
La COVID-19 peut se manifester par :
- la fièvre ou la sensation de fièvre (frissons, chaud-froid) ;
- la toux ;
- des maux de tête, courbatures, une fatigue inhabituelle ;
- une perte brutale de l’odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût, ou une diarrhée ;
- dans les formes plus graves : difficultés respiratoires pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation voire au décès.
La transmission
La maladie se transmet par ce qu’on appelle les gouttelettes : il s’agit de sécrétions invisibles qui sont projetées lors d’une discussion, d’éternuements ou en toussant. Les postillons correspondent aux gouttelettes visibles, mais la plupart des gouttelettes ne le sont pas.
Un contact étroit avec une personne malade est le principal mode de transmission de la maladie : notamment lorsqu’on habite ou travaille avec elle, qu’on a un contact direct à moins d’un mètre lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement, sans mesures de protection.
Le contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par des gouttelettes est également à risque de contamination.
La maladie se transmet :
Un contact étroit avec une personne malade est le principal mode de transmission de la maladie : notamment lorsqu’on habite ou travaille avec elle, qu’on a un contact direct à moins d’un mètre lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement, sans mesures de protection.
Le contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par des gouttelettes est également à risque de contamination.
La maladie se transmet :
- par projection de gouttelettes (comme les postillons) contaminées par une personne porteuse : en toussant, éternuant ou en cas de contacts étroits en l’absence de mesures de protection (distance physique, mesures barrières, port du masque). Les gouttelettes contaminées sont inhalées par la personne saine, et déclenchent la maladie ;
- par contact direct physique (poignée de main, accolade, bise...) entre une personne porteuse et une personne saine. Le virus est ensuite transmis à la personne saine quand elle porte ses mains à la bouche ;
- par contact indirect, via des objets ou surfaces contaminées par une personne porteuse. Le virus est ensuite transmis à une personne saine qui manipule ces objets, quand elle porte ses mains à la bouche ;
- des scientifiques ont par ailleurs alerté l’OMS sur la possibilité de contamination par aérosol, c’est-à-dire par une présence du virus dans l’air, essentiellement dans un espace confiné.
Le dépistage
La stratégie de dépistage des autorités sanitaires
Au 25 août 2020, près de 840 000 tests étaient effectués en une semaine. L’objectif est d’atteindre 1 000 000 de test/semaine à la fin du mois de septembre.
Les tests virologiques (RT-PCR) sont effectués dans des centres de dépistage dont la liste est disponible sur le site Internet sante.fr ou sur le site Internet de votre Agence régionale de santé.
- Vous pouvez bénéficier d’un test de dépistage, à votre demande et sans prescription médicale, sans même présenter de symptômes. Il est intégralement pris en charge par l'assurance maladie. Ces dispositions sont également applicables aux personnes qui ne sont pas assurés sociaux.
- Si vous avez été identifié comme cas contact, vous serez contacté par les services de l’Assurance Maladie qui vous demanderont de rester en « quatorzaine préventive » et vous indiqueront quand réaliser votre test (immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée, ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle). Vous devrez alors prendre rendez-vous dans un lieu d’examen médical. Aucune prescription médicale ne vous sera demandé.
- Certains publics peuvent également être ciblés dans le cadre de campagnes spécifiques de dépistage : personnes fragiles, habitants d’une zone ou d’un département où le virus circule plus activement, résidents de structures d'hébergement collectif et personnels exerçant dans ces structures en cas de premier cas confirmé, territoires identifiés comme vulnérables en raison de leur densité ou de l’éloignement de l’accès aux soins.
Différence entre les 2 grands types de tests utilisés dans la lutte contre la Covid-19 : tests diagnostiques virologiques (RT-PCR) et tests sérologiques
Tests diagnostiques virologiques (RT-PCR) | Tests sérologiques | |
---|---|---|
Principe | Détecter la présence du virus | Détecter la présence d’anticorps au virus |
Réponse à la question | "Suis-je infecté en ce moment ?" | "Ai-je été en contact avec le virus ?" |
Fiabilité | Très bonne Méthode de référence validée |
Trop d’incertitudes sur la fiabilité des tests et l’immunité Développement et évaluation toujours en cours par les scientifiques |
Prélèvement | Écouvillonnage naso-pharyngé par un professionnel de santé équipé | Sanguin |
Durée d’analyse | Quelques heures | Quelques minutes à quelques heures |
Les tests par PCR, dont l’objectif est de casser la chaîne de transmission du virus en détectant les personnes contaminées, sont les tests utilisés en France dans le cadre d’opérations de dépistage concernant les publics les plus vulnérables ainsi que les soignants. Ils seront progressivement élargis, en priorisant les contacts rapprochés des personnes contaminées ou jugées “à risque”. Les tests sérologiques n’apportent à ce jour aucune information fiable sur une possible contamination, protection ou sur le statut immunitaire. Ils ne sont donc pour le moment pas recommandés pour le dépistage ou pour savoir si l’on est immunisé. Le Gouvernement travaille néanmoins au déploiement sélectif des sérologies dans certaines indications limitées, toujours en lien avec les scientifiques qui nous permettent de définir les meilleures conditions d’utilisation de ce nouvel outil.
De nouveaux types de tests par PCR sont à l’étude, notamment via des prélèvements salivaires qui permettraient une mise à disposition plus rapide des résultats.
Trouvez plus d’informations sur les tests et dépistages sur cette page.
Les traitements
État des recherches sur les traitements
Les patients infectés par la Covid-19 bénéficient aujourd’hui de traitements symptomatiques, c’est-à-dire visant à soulager les symptômes.Il n’existe pas encore de traitement spécifique efficace, validé et approuvé contre le virus, d’où l’importance de freiner la propagation par les mesures barrières et les mesures de distanciation physique.
La recherche
Organisation de la recherche autour du virus en France
Le monde de la recherche est mobilisé :
- la France est le seul pays européen à avoir initié un programme de recherche clinique sur la COVID-19 dès le 22 mars. Des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. C'est la première fois que la communauté scientifique française mène un effort de recherche d’une telle ampleur, en temps réel, au cours d'une épidémie ;
- de nombreux programmes français et européens et des essais cliniques sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie ;
- la France participe activement aux initiatives mondiales de recherches scientifiques. Tous les travaux sont mis en ligne en code source ouvert et en libre accès pour partager le maximum de données scientifiques.
Afin de soutenir l’effort de recherche :
- les ministères des Solidarités et de la Santé, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’Agence Nationale de la Recherche, l’INSERM… sont mobilisés ;
- 8 millions d’euros ont été débloqués par les ministères en soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus ;
- un fonds d’urgence de 50 millions d’euros pour lutter contre l’épidémie ainsi que le réinvestissement de 5 milliards d’euros supplémentaires dans la recherche sur les dix prochaines années a été annoncé par le président de la République.
État des recherches sur les vaccins
Il n’existe pas de vaccin contre la Covid-19 pour le moment mais plusieurs laboratoires publics ou privés, français comme internationaux, sont entrés dans des phases de tests.L’Union européenne a procédé à la pré-commande de doses pour ses citoyens auprès des laboratoires les plus avancés dans leur recherche. La mise à disposition des doses ne se fera toutefois qu’après avoir obtenu deux garanties qui font l’objet des tests en cours :
- le vaccin est fiable ;
- il n’est pas toxique.
Bactérie Prevotella
À ce jour, il n’existe aucune preuve d’un rôle de la bactérie Prevotella dans l’infection à la Covid-19. Quelques travaux en prépublication explorent le sujet, mais sont discutés par le reste de la communauté scientifique car ils n’apportent pas d’argument robuste en faveur de cette hypothèse. Aucune équipe française n’a travaillé sur le sujet à ce jour.
Maladie de Kawasaki
La maladie de Kawasaki est une maladie inflammatoire connue, qui se développe chez l’enfant, et dont les causes sont peu claires. Son déclenchement pourrait être favorisé par une infection virale aspécifique.
Il faut suspecter une maladie de Kawasaki chez un enfant ayant pendant plus de 5 jours une fièvre élevée (supérieure à 39,5°C) et non réduite par le paracétamol, et présentant d’autres signes cliniques (conjonctivite, atteinte buccopharyngée, éruption cutanée, atteinte des extrémités, adénopathies cervicales). En cas de doute, appelez votre médecin.
C’est une pathologie rare (environ 1 enfant sur 10 000), possiblement grave, mais pour laquelle on dispose de traitements. Avec une bonne prise en charge, la guérison est la plupart du temps totale en 2 mois.
Une accumulation possiblement anormale de maladies de Kawasaki a été observée par certains chercheurs et pédiatres en France et à l’étranger. Les chercheurs travaillent activement afin de savoir s’il existe un lien entre la maladie de Kawasaki et la Covid-19.
Néanmoins, la maladie de Kawasaki ne semble vraisemblablement pas être une autre présentation de la Covid-19. La Covid-19 étant une maladie virale (comme d’autres), il est donc plausible que des enfants, suite au contact avec la Covid-19, développent une maladie de Kawasaki à terme, comme c’est le cas pour les autres infections virales.
La Direction générale de la Santé reste néanmoins vigilante et en lien permanent avec les chercheurs, les sociétés savantes et l’agence nationale de santé publique sur ce sujet.
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