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L'hypothèse d'un reconfinement n'est pas écartée (24 octobre2020)

L'hypothèse d'un reconfinement n'est pas écartée 

Selon des informations d'Europe 1, l'hypothèse d'un reconfinement n'est en effet plus un sujet tabou dans les cercles de l'exécutifPour la première fois, le président de la République a publiquement évoqué cette option, vendredi soir, lors d'un déplacement à l'hôpital de Pontoise. "Ces mesures n'ont pas vocation à être réduites mais elles seront peut-être renforcées, soit en s'étendant géographiquement, soit en regardant aussi les lieux, les moments où l'épidémie se propage le plus vite pour réduire ces occasions", a-t-il dit à propos du couvre-feu. "Il est trop tôt pour dire si on va vers des reconfinements locaux ou plus larges."

 

 

 

En Europe, reconfinements et couvre-feux se multiplient

L’Europe, qui a dépassé vendredi les 8,2 millions de cas et les 258.000 morts, suscite désormais une "grave inquiétude", selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Tous les pays de l'Union euroopéenne, à l'exception de la Finlande, Chypre, l'Estonie et la Grèce entrent désormais dans cette catégorie, contre sept il y a un mois. L'Allemagne a dépassé la barre symbolique des 10.000 morts, samedi.

En Irlande, toute la population est reconfinée pour six semaines, les commerces non essentiels fermés. Seules les écoles resteront ouvertes. Dublin avait pris jeudi des allures de ville fantôme. Le Pays de Galles est quant à lui confiné depuis vendredi soir, et pour deux semaines.

 

 

 

Les mesures de couvre-feu se multiplient également. Au Royaume-Uni (hors Pays de Galles), des restrictions plus ou moins sévères touchent 28 millions d'Anglais, dont Londres, et les pubs et restaurants sont fermés en Irlande du Nord. La Belgique a quant à elle opté pour le couvre-feu à 22h et la fermeture des magasins à 20h. Dans le nord de l'Italie, la Lombardie, impose un couvre-feu nocturne à partir de jeudi pour trois semaines. La Campanie, dans le sud, suivra vendredi. Des mesures sont également prises en Grèce et en Slovaquie.

 

De son côté, l'Italie a annoncé son intention de renforcer ses restrictions après un nombre record de nouveaux cas, dimanche. Cinémas, théâtres, salles de gym et piscines vont devoir fermer, tandis que bars et restaurants devront cesser de servir après 18 heures. 

 

 

Face au coronavirus, 21 maires de la Loire en appellent à l’armée


 
hôpital de campagne, Mulhouse1:25
Alors que la deuxième vague épidémique déferle sur le pays, plusieurs communes de la Loire, confrontées à l'afflux de patients, réclament l'installation d'un hôpital de campagne dans la vallée du Gier. L'armée avait déjà été mobilisée face au Covid-19 en mars, dans le Grand Est.

La deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 touche désormais toute la France. La pression monte sur des régions qui avaient été épargnées en mars, au point que certains maires dans la Loire, près de Saint-Étienne, en appellent à l'armée pour construire un hôpital de campagne. "C'est un crève-cœur d'en arriver là", lâche au micro d'Europe 1 Régis Cadegros, premier adjoint du maire de Saint-Chamond et président du conseil de surveillance du Centre hospitalier du Gier.

 

 

 

"Si l'évolution persiste de cette façon, il va être difficile de prendre en charge tous nos patients", explique-t-il. Certaines communes de la vallée du Gier font partie des plus touchées de France. En une semaine, le nombre de cas graves soignés dans l'hôpital local est passé de 50 à 130. Un choc difficile à encaisser pour cette zone très rurale.

Manque de moyens humains

Régis Cadegros explique par ailleurs être confronté à un problème d’effectifs dans les services

hospitaliers : "Nos soignants sont contaminés et d'autres sont malheureusement surbookés",

déplore-t-il. "Si on n'a pas de moyens supplémentaires, on sera obligé de faire des choix sur les

patients qui nous arrivent, parce que l'on ne pourra pas prendre en charge tout le monde."

 

 

Les élus des 21 communes concernées souhaitent désormais l’intervention de l'armée comme en mars

dans le Grand Est, à Mulhouse. A l’époque, 30 lits avaient pu être installés dans un hôpital de

campagne pendant deux mois. De manière générale, Régis Cadegros espère l'arrivée de soignants

en renfort, dont des civils qui pourraient se porter volontaires.



25/10/2020
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